Value Stream mapping-Current state map

La value Stream mapping, ou la cartographie des chaines de valeur, est un outil lean couramment utilisé par les organisations qui adhérent à la culture d’amélioration continue. Divers ouvrages ont été écrits sur la VSM et présentent tous une Méthodologie spécifique. Dans la pratique, chaque expert Lean a son propre style. Dans ce blog, nous vous présentons une méthode basée sur notre longue expérience. Il s’agit d’une méthode simple et efficace.

Les bonnes pratiques pour réaliser une VSM ?

La VSM, est une description qui schématise le processus, les fournisseurs, les clients, tout en signalant, les flux des produits et les flux d’informations.

Parmi les buts du VSM, la mesure du lead time d’un processus, et l’identification des types d’activité : Activité à valeur ajoutée, activité à non-valeur ajoutée : les gaspillages (Transport, stock, mouvement inutile, attentes, over production, over Processing et défauts) et les Activités à valeur ajoutée business

La VSM, offre une représentation visuelle, de ce qui existe réellement sur le terrain.

La cartographie des chaines de valeur : la VSM est être un exercice récurrent, et planifié.

Mais, avant de tracer une VSM, qu’est-ce qu’est recommandé ?

Nous appelons la VSM à l’état initiale, CSM, « Curent state MAP », et pour le tracer, il faut :

• Identifier une famille des produits : cette étape est essentielle pour la réussite d’une VSM, car réaliser une cartographie des chaines des valeurs des différents produits, ayant un acheminement de flux différent pourra mettre en péril la réussite de l’outil.  Un Bubble Diagram, ou tout simplement, la matrice produit process sont les outils adéquats pour définir une famille de produit pour une VSM, en définissant aussi, le niveau de process associé.
• Tracer le VSM : il est recommandé dans le traçage de VSM, d’aller sur terrain, et faire le parcours des produits, de l’aval vers l’amant, et de l’amant vers l’aval.

Dans cette étape, beaucoup des organisations, utilisent des modèles VSM rédigées, une chose, qui n’est pas conseillé par les experts. Comment faire alors ?

Utiliser un crayon et un papier, et dessiner le flux comme si, on le trace pour la première fois, utiliser les flèches pour définir les flux des produits

• L’étape suivante, consiste à tracer les flux d’information, quel outil de communication ? à quelle fréquence ? par quel moyen ? toutes ces informations, devront être signalées dans le VSM. Il faut aller voir sur le terrain comment est la communication entre les différents services d’une organisation.

L’objectif est de recevoir la bonne information, au bon moment.

• Rappelons, que l’utilité de faire une VSM, est d’améliorer l’efficience d’un processus, par l’élimination des gaspillages et la valorisation des taches qui apportent aux clients, pour cela il est nécessaire de signaler ces données, mesurer le temps, dont une pièce passe dans une opération bien définie par exemple, le taux de rebût, le nombre des opérateurs, l’encours des produits observés sur une ligne, l’efficience,

Toutes ces données, il faut les mentionner dans la VSM actuelle, afin de dégager tout opportunité d’amélioration, qui seront tenues en considérations dans la ‘ futur state Map ’

• Finalement, il faut calculer toutes les données citées au préalable, dans le but de définir le process cycle Efficiency.
• Calculer également le Takt time, le Cycle TIME et le lead time sont nécessaires pour pouvoir dégager les goulots dans le processus

Quand une personne choisit de suivre l’une de ces formations : Lean Practitioner, lean leader, green belt Lean Six Sigmaou black belt Lean Six Sigma, utilisera cet outil à maintes reprises, que ce soit au cours de la formation ou il sera amené avec l’équipe à créer la VSM d’un jeu de simulation, et également lors de son projet pratique, afin de décortiquer le processus sur lequel il va travailler et amener une amélioration des performances

Dans le prochain Blog on citera les bonne pratiques pour faire la Futur State Map ( FSM).